Image Alt

Vocabière

Ale

On parle ici d’une bière de fermentation haute, ce qui veut dire généralement une température de fermentation de 15 à 24°C environs. On parle également de fermentation haute dans le sens où les levures de cette famille vont plutôt travailler dans la partie haute du liquide.

ALTBIER

Ce style est originaire de Düsseldorf en Allemagne. Alt signifie vieux, vieux dans le sens où les brasseurs de la ville sont resté fidèles à leur tradition à une époque où de nombreuses brasseries cédaient à la mode des lagers suite aux progrès des techniques de réfrigération.
Une Altbier se fermente à la manière d’une Ale, pour observer ensuite une période de maturation à froid. Les flaveurs herbacées dominent un style dont l’ensemble offre une bouche plutôt sèche.

BIÈRE D'ABBAYE

C’est une bière fruitée, d’un blond orangé et au taux d’alcool atteignant facilement les 8°. En revanche pour le l’aspect tradition c’est assez aléatoire car pour qu’une bière puisse porter cette dénomination il faut seulement qu’elle soit en lien avec une abbaye existante ou ayant existée…

Cela peut donc tout aussi bien être des bières d’excellente qualité brassées au sein d’une abbaye tout comme (souvent) une bière complètement industrialisée portant simplement le nom d’une abbaye parfois en ruine depuis des siècles. Il existe cependant des exceptions de grande qualité faisant office de perles gustatives Le label « bière belge d’abbaye reconnu » tente de contrer l’utilisation abusive du terme « bière d’Abbaye » en imposant un droit de regard de la communauté monastique sur l’utilisation du nom ainsi que l’obligation pour la marque de reverser une partie des bénéfices à cette même communauté. Ce label ne garantie en rien cependant que cette bière ait été brassée au sein de l’abbaye et généralement ce n’est en effet pas le cas.

BIÈRE DE GARDE

Ce style est originaire du nord de la France et il peut-être considéré plus ou moins comme l’équivalent de la Saison belge. Prévues pour être bues en été, ces bières de fermentation hautes étaient brassées en hiver pour observer ensuite une période de maturation à froid afin de laisser les arômes s’y développer.

BITTER

La Bitter est une bière d’origine anglaise de fermentation haute, elle se distingue des Ales classiques par un caractère plus houblonné bien qu’elles ne soient pas nécessairement d’une amertume excessive (bitter signifiant amer).
Faiblement alcoolisée (3 à 4%), les houblons utilisés lui donnent un caractère herbacé, elle est traditionnellement conditionnée en cask.

DOPPELBOCK

Littéralement « Double Bock », une Bock étant à la base une bière allemande plus forte que la moyenne.
Le style doppelbock tire son origine de la communauté monastique. Brassée par les moines de St François en Bavière, cette bière était consommée pendant le carême. En effet le fait qu’elle soit très calorifique en faisait un véritable pain liquide en période de jeûne. A l’instar de la Salvator de Paulaner, le suffixe « ator » lui est souvent attribué afin de souligner son coté plus alcoolisé.

DUNKEL

Ce style est originaire de la région munichoise, dunkel signifiant « sombre » / « foncé », c’est donc une bière généralement brune tirant parfois vert le rouge.
C’est une lager, à savoir une bière fermentant à basse température. En bouche elle présentera plutôt des arômes de malts grillés, fruités pour un ensemble plutôt sucré.

EISBOCK

A la base de ce style, c’est une Doppelbock. Mais la particularité est que pendant la maturation on expose le liquide à des températures négatives, l’eau gelant plus vite que l’alcool on retire ensuite la glace afin d’obtenir une bière plus forte et concentrée en alcool.
Le style originel respecte tout de même le Reinheitsgebot, un décret de 1516 plus connu sous le nom de « Décret de la pureté de la bière » qui précise un cahier des charges strict pour le brassage de la bière en Allemagne.

GUEUZE

Pour expliquer ce style il faut d’abord expliquer ce que sont les Lambics. Ce sont des bières de fermentations spontanées brassées dans le Pajottenland et la vallée de la Senne en Belgique. Les levures utilisées, sauvages à l’origine appartiennent à la famille des Brettanomyces. On différencie deux types de lambic, le « Jonge Lambik », un lambic jeune de 6 mois à un an et « l’Oude Lambik », un lambic vieilli jusqu’à 3 ans. L’assemblage de ces deux lambics donne la gueuze (ou geuze).

LAGER

Premièrement lager vient de lagern qui veut dire « stocker » en allemand. On doit ça à l’époque où les réfrigérateurs n’existaient pas, et par conséquent le bac à bières en bas de ceux-ci non plus.
Alors après une première phase de fermentation la bière était stockée dans des endroits frais comme par exemple des cavernes.
La levure utilisée ici se plaira mieux à des températures sous les 15° et travaille plutôt dans la partie basse de la cuve. C’est pourquoi on parle également de fermentation basse.

MÄRZEN

Avant l’avènement des techniques de réfrigération modernes, la saison de brassage se terminait fin mars en raison des fortes chaleurs à venir. Cela a donc donné naissance à la Märzen, une bière dont les derniers fûts étaient bus lors de l’Oktoberfest qui lui-même marquait le début de la nouvelle saison brassicole.
La célèbre fête de la bière munichoise prend naissance le 17 octobre 1802 lorsque le prince héritier Louis 1er de Bavière et la princesse Thérèse de Saxe-Hildburghausen organisent une grande fête pour célébrer leur mariage.

PILSENER

Ce style doit son nom à la ville de Plzeň en République Tchèque actuelle, là où Joseph Groll brassa la véritable Pilsner Urquell pour la première fois le 5 octobre 1842.
Les bières de la ville étaient réputées insipides et le brasseur d’origine bavaroise mis donc au point grâce aux nouvelles technologies de refroidissement une lager blonde composée de malt d’orge Pilsner et de houblons réputés nobles tels que la variété Saaz.
Le succès de cette bière se répercute jusqu’à aujourd’hui, les grandes marques usent et abusent de cette réputation pour brasser des bières dîtes « pils » souvent éloignées de la recette originale et à la qualité bancale.

PORTER

Ce style originaire de Londres doit son nom à sa popularité auprès des manutentionnaires travaillant sur les docks, les « porteurs ». C’est une bière noire dont les malts torréfiés apportent des arômes caractéristiques de cafés et de chocolat. Ce sont des Ales, bières de fermentations hautes.
Il est aujourd’hui difficile de différencier le Porter du Stout, bien que ce dernier soit à l’origine une version plus prononcée du premier. Alors que le style perdait en popularité au profit des Pales Ales, Arthur Guinness a grandement participé à sa prospérité grâce à la brasserie du même nom.
Contrairement aux apparences le Porter se laisse généralement facilement boire. Son cousin stout n’est pas originaire d’Irlande mais bien d’Angleterre lui aussi.

STEAM BEER

Connu également sous le nom de California Common, ce style américain devrait son nom à l’origine aux bières brassées sur la côte Ouest pendant la ruée vert l’or. Faute de moyens de réfrigération fiables, les brasseurs faisaient refroidir le moût encore chaud dans des bacs peu profonds sur les toits. Cela produisant de la vapeur (steam) donnant le nom à cette bière fermentée à la manière d’une Ale mais avec une souche de levures de type lager.
Bien que la recette moderne ne soit pas nécessairement fidèle à ce qu’elle était à l’époque, la brasserie Anchor Brewing Co. a sauvé le style de l’oubli grâce à sa Anchor Steam Beer.

TRAPPISTE ATP

Si l’on peut ranger tout et n’importe quoi sous le nom « bière d’abbaye », une bière labélisée ATP quant à elle répond à un cahier des charges stricte. Bien que cela ne se limite pas seulement à la bière, ATP signifie « Authentic Trappist Product ». C’est-à-dire que la bière doit-être brassée au sein d’une abbaye cistercienne trappiste, que les moines supervisent la production et que les
bénéfices ne servant pas à l’entretient du monastère doivent être reversés à des œuvres sociales.
Le profil de la bière sera propre à chaque abbaye mais il faut s’attendre généralement à un taux d’alcool plus élevé que la moyenne, et de riches saveurs pour une palette gustative très étendue.

WEIZEN

Weizen veut dire « froment » en allemand, c’est un style de bière blanche comportant une grande proportion de blé.

WITBIER

C’est blanche d’origine belge est la cousine de la Weizen bavaroise. C’est une bière fruitée, rafraîchissante et acidulée comportant une importante base de froment (blé tendre).
Elle se distingue de la Weizen pour l’ajout de graines de coriandre ainsi que des écorces d’agrumes, généralement de l’orange. C’est une bière de fermentation haute qui titrera rarement plus de 5° d’alcool.

AMIDON

C’est un sucre complexe que l’on trouve à l’état brut dans les céréales. Il n’est pas assimilable en l’état par les levures et c’est pendant le processus de brassage qu’il sera « cassé » pour pouvoir être consommé par celles-ci.

ANAÉROBIE

C’est le contraire de la respiration en aérobie soit le fait de respirer sans oxygène. Ici le terme est utilisé pour les levures et pour cela elles vont consommer les sucres présents dans le moût pour les transformer en alcool et en gaz carbonique.

AUTOLYSE

Quand les levures n’ont plus rien à consommer elles « s’autodétruise » puis tombent dans le font de la cuve pour former la lie.

BRASSIN

En industrie classique on parlerait ici d’un « lot » ou d’une « série ». Le brassin est le nom donné au volume produit lors du brassage d’une bière.

BRETTANOMYCES

C’est une famille de levures dîtes « sauvages » que l’on retrouvera le plus souvent dans les bières de fermentation spontanée comme par exemple les lambics belges.

BROUE-PUB

C’est un lieu dans lequel on peut se restaurer tout en consommant de la bière brassée sur place.

CAPACITÉ D'ATTÉNUATION

C’est la capacité d’une levure à assimiler les différents types de sucres, donnant ainsi une bière plus ou moins sucrée et plus ou moins alcoolisée.

CARBONATATION

C’est la quantité de gaz carbonique dissout dans la bière. Plus la carbonatation sera élevée plus une bière sera effervescente alors sers en toi comme excuse si t’es mauvais et que la mousse déborde lorsque tu remplis ton verre.

CASK

C’est un mode de conditionnement de la bière d’origine britannique. C’est une sorte de fût mais pour le service, à la différence de la « pression », la bière ne sera pas poussée à l’aide d’un gaz mais « tirée » à l’aide d’une pompe manuelle. Ce mode de service traditionnel est tout adapté pour certaines bières anglaises et a la particularité de donner très peu de mousse.

CRAFT

On parle ici du mouvement « Craft Beer », c’est-à-dire la révolution brassicole qui a pris naissance aux Etats-Unis durant les années 70 avec un regain d’intérêt des consommateurs pour les bières artisanales de qualité. Arrivé un peu plus tardivement en Europe, ce mouvement a vu l’émergence de centaines voir de milliers de micro-brasseries pour le plus grand bonheur de la diversité des goûts.

CRAFT

C’est un sucre complexe non-assimilable par les levures, celui-ci est issu de l’amidon. Plus une bière contiendra de dextrines, plus elle sera sucrée et « ronde », à l’inverse on parlera d’une bière « sèche ».

DRÊCHES

Ce sont des résidus de brassage que l’on retrouve après la filtration de la maische (voir déf. moût). Elles sont produites par les céréales utilisées durant le processus de brassage et certaines brasseries en font cadeau aux fermes car celles-ci peuvent facilement être consommées par les bovins.

DRY HOPPING

Egalement appelé houblonnage à cru ou houblonnage à froid, cette technique consiste à infuser le houblon après refroidissement du moût durant le processus de fermentation. Cela a pour but de donner à la bière des arômes intenses d’une grande richesse et cette pratique est fréquemment utilisée pour des bières telles que les IPA.

EBC

European Brewery Convention, c’est une unité de mesure pour la couleur utilisée principalement en Europe. Plus cette mesure sera élevée plus elle indiquera une bière sombre. Voir également SRM pour les américains.

EMPÂTAGE

C’est l’étape durant laquelle on mélange les grains de céréales préalablement broyés à de l’eau chaude. Durant cette étape l’amidon sera converti en sucres fermentes cibles grâce aux enzymes.

ENZYME

Ces protéines présentent dans les céréales vont dégrader l’amidon lorsque la température monte durant l’empâtage. En brassage on distingue deux enzymes : l’alpha-amylase qui va transformer l’amidon en dextrine et la béta-amylase qui le transformera en maltose. Ce dernier est assimilable par les levures (produira donc de l’alcool) mais pas les dextrines. Pour l’alpha-amylase sa température optimale de travail est de 70°C et 62°C pour la béta-amylase. Le choix de privilégier l’une ou l’autre reviendra au brasseur suivant le résultat recherché.

ESTER

Au même titre que l’alcool et le gaz carbonique, c’est un produit des levures. Les esters sont des composés aromatiques propres à chaque souche de levures qui donnent à la bière un caractère fruité.

FERMENTATION

C’est le processus même de la production d’alcool. Quand les levures sont privées d’oxygène elles commencent à consommer le sucre autour d’elles produisant ainsi de l’alcool et du gaz carbonique.

IBU

Peut-être as-tu déjà vu sur une bière la mention 16 IBU, 35 IBU etc… IBU sont les initiales d’Iternationnal Bitterness Unit et indique le taux d’acide alpha dans la bière (agent d’amertume du houblon). Plus le nombre d’IBU est élevé plus la bière sera amère.

FERMENTATION SPONTANÉE

Elle a lieu quand l’humain n’intervient pas pour ajouter des levures dans le moût et qu’il laisse faire la nature avec les levures sauvages. Les lambics belges en sont un exemple célèbre.

FLAVEUR

On parle de flaveurs pour la combinaison des ressentis entre la bouche et le nez, comme par exemple des flaveurs citronnées pour une bière de blé blanche.

IBU

Peut-être as-tu déjà vu sur une bière la mention 16 IBU, 35 IBU etc… IBU sont les initiales d’Iternationnal Bitterness Unit et indique le taux d’acide alpha dans la bière (agent d’amertume du houblon). Plus le nombre d’IBU est élevé plus la bière sera amère.

FOURQUET

C’est une sorte de spatule géante utilisée en brassage pour mélanger les céréales à l’eau pendant l’étape que l’on appelle l’empâtage.

GRUYT

Mélange d’épices utilisé comme additif avant la démocratisation du houblon. Bien que l’on sache que le piment royal en était un ingrédient principal, sa composition était tenue secrète car il faisait l’objet d’une loi appelée gruitrech qui donnait à tout un chacun le droit de brasser en compensation d’une taxe sur le gruyt. Quiconque voulant brasser ne faisant pas parti de la communauté monastique devait apporter son orge à une autorité centrale pour que le mélange soit fait avec le gruyt afin d’éviter la fraude.

HOUBLON

Le houblon est une plante grimpante de la famille des Cannabaceae. L’une des plus vieilles trace écrite de son utilisation remontant à 768 mentionne que Pépin le Bref (le père de Charlemagne) fît dont d’une culture de houblon à une église mais sa démocratisation dans le brassage ne se fait réellement qu’à partir du XIIIe siècle. C’est au XIIe siècle que la religieuse Hildegarde de Bingen documenta ses propriétés conservatrices et aseptisantes.

IBU

Peut-être as-tu déjà vu sur une bière la mention 16 IBU, 35 IBU etc… IBU sont les initiales d’Iternationnal Bitterness Unit et indique le taux d’acide alpha dans la bière (agent d’amertume du houblon). Plus le nombre d’IBU est élevé plus la bière sera amère.

IPA

L’India Pale Ale était destinée à l’origine à être exportée auprès des troupes coloniales britanniques en Inde. Ce style a fortement évolué depuis et a été remit au goût du jour par les brasseurs nord-américains se déclinant en plusieurs variantes (Américan Pale Ale, Imperial IPA, Black IPA etc…). La particularité des IPA sont d’une par un taux d’alcool un peu plus élevé que la moyenne et surtout une forte dose de houblons. Pour ce type de bières, le « dryp hopping » est utilisée pendant le brassage. C’est-à-dire un houblonnage à froid afin d’extraire un maximum d’arômes des différents houblons utilisés.

LEVURE

La levure est en réalité un champignon microscopique. Privée d’oxygène la levure est capable de se nourrir du sucre pour survivre. Cela aura pour effet de produire de l’alcool et du gaz carbonique.

LIE

Au fond de la bouteille se forme une couche de dépôt, ce sont en fait les levures mortes qui ont fini leur travail de fermentation et tu peux verser la lie dans le verre sans aucun problème.

LUPULINE

Seuls les cônes de houblons femelles qui sont utilisés pendant le brassage en contiennent. C’est une poudre jaune qui contient les principes actifs donnant au houblon ses propriétés amérisantes, aseptisantes et conservatrices.

MALT
MALTOSE

C’est une forme de sucre simple dérivé le l’amidon contenu dans les céréales. Ce sucre est facilement assimilable par les levures et sera donc transformé en alcool et en gaz carbonique lors du processus de fermentation.

MOÛT

Après avoir concassé le malt et trempé celui-ci dans l’eau chaude pour en extraire le sucre, on obtient ce que l’on appelle la maische. Après avoir filtré la maische on obtient un jus sucré ne demandant qu’à être fermenté : le moût.

PASTEURISATION

Ce procédé vise à « figer » le goût de la bière plutôt que d’améliorer sa conservation (l’alcool et le houblon le font déjà très bien). Rapidement la bière est soumise à un coup de chaud puis refroidie. La contrepartie de ce goût fixe est que justement la bière est privée de son potentiel d’évolution dans le temps.

REFERMENTATION

Quand tu vois « sirop de glucose » dans les ingrédients d’une bière industrielle ça veut généralement dire « comme on est radin on a rajouté ça pour augmenter le taux d’alcool et économiser du malt » on retrouve généralement ça dans les pseudos bières d’abbayes. Mais il ne faut pas confondre cette abomination avec la mention « sucre » dans les ingrédients d’une bière artisanale car cela veut très souvent dire qu’elle a été « refermentée en bouteille ». Cette technique consiste à donner un petit coup de boost aux levures lors de l’embouteillage, ces dernières consommeront d’abord l’oxygène puis ce sucre ajouté en faible quantité sera transformé en gaz carbonique qui donnera l’effervescence à la bière tout en améliorant la conservation du produit (grâce au fait que l’oxygène ait été consommé).

RETRO-OLFACTION

Inspire, prends une gorgée de bière, avale cette gorgée puis expire par le nez. C’est technique toute simple te permet de ressentir d’autres flaveurs que tu n’aurais pas forcément identifié spontanément dans ta bière autrement.

SACCHAROMYCES

C’est le nom d’une grande famille de levures, les saccharomyces sont les principales levures utilisées en brassage.

SAISON

Ne pas confondre avec « bière de saison ». C’est à l’origine un style brassé durant l’hiver dans les fermes wallonnes en vue des travaux de forces pour les beaux jours à venir. C’est une bière de soif d’origine fermière plutôt acidulée et à destination des travailleurs. Elle n’a pas de couleur particulière, c’est une appellation générique pour une bière qui était brassée avec les ingrédients à disposition sur le moment.

SAVEUR

Les saveurs font uniquement référence à l’impression « tactile » en bouche, à savoir : sucré, salé, acide, amer et umami.

SEUIL DE SATURATION

C’est exactement le contraire du seuil de sensibilité. A un certain point un goût est tellement puissant que l’on ne fera pas la différence en « un peu plus ou un peu moins ».

SEUIL DE SENSIBILITÉ

Le seuil de saturation pour un goût donné sera différent d’une personne à une autre. C’est en quelque sorte le moment à partir duquel on peut dire « cette bière est sucrée, amer, acide… ».

SRM

SRM pour Standard Reference Method, c’est la mesure américaine pour la couleur d’une bière. Au même titre que l’EBC, plus cet indice sera élevé plus une bière sera foncée; Pour passer de SRM à EBC il faut multiplier par 0,508 tandis qu’il faudra multiplier les EBC par 1,97 pour passer en SRM. Une blonde sera de plus ou moins 15 SRM, environs 25 pour une rousse et de 50 à 70 en moyenne pour les porters et stouts.

TAPE TAKE OVER

Imagine un bar où chaque tireuse est une bière pression différente d’une même brasserie. Et bien un Tape Take Over c’est ça, un événement éphémère mettant en valeur la gamme d’une brasserie.

TEKU

Le verre Teku plus précisément. C’est le verre le mieux adapté pour déguster une bière : un pied afin de ne pas réchauffer trop vite le divin liquide puis une base large qui vient se resserrer sur le haut afin de concentrer les flaveurs. Le tout avec un verre peu épais afin de ne pas gêner la dégustation. Ses inventeurs sont Teo Musso et Lorenzo Dabove surnommé « Kuaska » : Teo -Kuaska = Teku.

ZYTHOLOGUE

Tu savais que zythos c’était la bière des grecs à l’époque où les parents de tes parents de tes parents de tes BREF tes ancêtres ne se connaissaient pas encore ? Et bien un (ou une) zythologue est en quelque sorte le sommelier et l’œnologue de la bière, un expert capable de reconnaitre les ingrédients et les défauts d’une bière à la dégustation. Il pourra te dire quoi manger avec quelle bière également et ça c’est bien pratique. Mais tu peux utiliser également bièrologue c’est plus simple à comprendre et ça veut dire la même chose.